Le coton d’Israël a recours au blockchain pour sa traçabilité

 Le coton d’Israël a recours au blockchain pour sa traçabilité
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La société Security Matters (SMX), spécialisée dans le marquage chimique et l’authentification par blockchain, a signé mardi dernier un accord avec le Conseil israélien du coton (Israeli Cotton Board (ICB) pour tester la technologie australienne de traçage du coton biologique et conventionnel, souligne SMX.

L’objectif de cette collaboration est d’identifier le coton par le biais d’un « marqueur » dès le champ et la ferme afin d’authentifier son origine et d’observer si ces « marqueurs » peuvent être retracés tout au long de la chaine de valeur jusqu’à la fin de vie du produit où le tissu sera identité et recyclé. Notons que ces marqueurs sont permanents, ne peuvent être éliminés, et peuvent être déposés sur tout type de support (solide, liquide, gaz).

Pourquoi ce procédé est-il si important ? Il permet aux fabricants de vêtements de s’assurer que le coton est -dans ce cas présent- originaire d’Israël via la certification du BCI. Il permet à toute la chaine de valeur de vérifier que le coton ou le vêtement acheté est originaire du pays et qu’il répond aux exigences de durabilité. Cette technologie permet ainsi de lutter contre les contrefaçons, de s’assurer de la qualité du produit et donc d’établir une relation de confiance du producteur au consommateur .

« Nous croyons en l’exploitation de technologies avancées comme SMX pour protéger et bénéficier à nos producteurs et permettre à nos clients d’obtenir une certification blockchain numérique et de pouvoir vérifier de manière tangible que le coton acheté auprès de l’ICB est certifié à 100 % par la BCI, et que le coton conventionnel et biologique cultivé en Israël est authentique », témoigne Haggai Alon, PDG de Security Matters.

 

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