Le groupe sucrier Tereos limite ses pertes avec la reprise des cours du sucre
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Avec la reprise des cours du sucre après un creux historique, le groupe sucrier français Tereos, l’un des premiers fabricants mondiaux de sucre, a limité ses pertes au 1er semestre 2019 (avril-septembre) et a annoncé de meilleures perspectives de prix pour le reste de l’année. Les prix du sucre au comptant en Europe ont augmenté de 41% au 30 septembre, selon les données de Platts. Les prix mondiaux ont aussi progressé, mais dans une moindre mesure, en hausse de 5,1% à $11,9 cents la livre en moyenne sur le semestre. « Les fondamentaux du marché du sucre poursuivent leur amélioration : sur le plan mondial la campagne sucrière 2019/20 est attendue en net déficit ce qui devrait soutenir les perspectives de prix à partir du second semestre », indique Tereos dans son communiqué. Ajoutant « En Europe, dans un contexte attendu en léger déficit pour la campagne 2019, la contractualisation des volumes de sucre pour la période 2019/20 a été réalisée dans un contexte où les prix spots se sont fortement redressés, dépassant les 400€/t au cours de ces derniers mois. L’impact de ces nouveaux contrats est attendu à partir du 3ème trimestre de l’exercice ».
Le groupe a enregistré une perte nette de €21 millions au premier semestre de 2019/2020, contre une perte nette de €96 millions un an auparavant. Quant au bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) ajusté, il est tombé à €111 millions contre €143 millions sur le 1er semestre de 2018/19. Le chiffre d’affaires est quasi stable à €2,114 milliards au 1er semestre 2019/20. Le chiffre d’affaires sucre Europe est en recul de 14% (€ 747 M) tandis que celui du sucre international ne baisse que de 3% (€393 M) En revanche, le chiffre d’affaires Amidon et produits sucrant progresse de 51% (€765M).
En revanche, le niveau d’endettement a augmenté de €400 millions par rapport à l’année précédente, pour atteindre €2,7 milliards malgré des recettes € 215 millions générés par son échange d’actifs avec le groupe italien ETEA en début d’année.