En Côte d’Ivoire, les transformateurs locaux de cajou ont toujours besoin de noix

 En Côte d’Ivoire, les transformateurs locaux de cajou ont toujours besoin de noix

@ Pixabay

Alors que de puis le 7 mai, la Côte d’Ivoire a suspendu les exportations de noix de cajou brutes pour garantir l’approvisionnement des usines locales de transformation (Lire : La Côte d’Ivoire suspend les exportations de noix de cajou brutes), les transformateurs ivoiriens rechercheraient encore 60 000 tonnes de noix de cajou brutes pour atteindre les objectifs et assurer le fonctionnement normal de leurs usines sous-approvisionnées, ont-ils déclaré à l’issue d’une réunion avec le ministère de l’Agriculture et Conseil coton anacarde. « Lorsque la mesure de suspension a été prise, les sociétés d’exportation avaient déjà acheté toutes les noix de cajou disponibles. Le problème est toujours là et n’a pas été résolu », indique un directeur à Reuters.

La campagne 2024 s’achemine vers la fin. Très peu de stocks sont disponibles. Face à une forte demande, la spéculation est tentante. Comme le souligne n’kalo dans son dernier bulletin, avec l’interdiction d’exporter les stocks résiduels, « les acheteurs locaux qui ont de la liquidité achètent les derniers stocks auprès des producteurs et les stockent dans leurs magasins en attendant que la mesure d’interdiction soit levée ou qu’un transformateur leur propose un prix plus élevé que les prix actuels ». Donc les prix sont sur une tendance haussière, que les transformateurs ne sont pas prêts à accepter.

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