L’Afrique, nouvel axe de développement du cabinet de recrutement suisse Ampersand World

 L’Afrique, nouvel axe de développement du cabinet de recrutement suisse Ampersand World
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C’est dans une ambiance feutrée et conviviale que le cabinet genevois de chasse de tête Ampersand World Africa a été lancé officiellement à Paris la semaine dernière, autour d’une cinquantaine d’invités d’horizons divers de l’industrie des matières premières au négoce en passant par la banque. Pourquoi avoir choisi Paris pour ce cabinet basé à Genève en Suisse ? « Il y a une forte présence de notre industrie des matières premières à Paris, où le pont avec l’Afrique est naturel » précise Penda Coulibaly, fondatrice et directrice d’Ampersand World.

Penda Coulibaly a fait ses premières armes dans le shipping, puis dans le négoce pour créer il y a treize ans Ampersand Word, un cabinet spécialisé dans le recrutement de talents dans les commodities. Un secteur qu’elle connaît bien et dont elle maîtrise les codes. Un marché de niche aussi, où la discrétion est souvent de mise, qui embrasse le commerce international, la finance, la logistique, l’assurance et le négoce.

Fidèle à sa ligne mêlant exigence et profils hauts niveaux, l’entrepreneuse ne cherchera pas avec AW Africa à faire du volume mais « du sur-mesure », même si elle compte recruter des talents pour le continent africain bien au-delà des commodities. Son cabinet à taille humaine, sept personnes, ambitionne de développer les entreprises en Afrique grâce aux talents que l’équipe pourrait apporter au niveau du management.

Les commodities n’étant jamais très loin, quel meilleur invité que Philippe Chalmin, fondateur de la bible des matières premières Cyclope pour en parler ? S’il affirmait il y a 25 ans qui « les matières premières sont importantes pour l’Afrique, mais l’Afrique n’est plus importantse pour les matières premières », les choses ont depuis changé. Désormais, il considère que « l’Afrique redevient du fait de ses ressources naturelles un enjeu à la fois géopolitique et économique » et attire les convoitises. C’est vrai pour les hydrocarbures mais aussi pour les métaux, notamment ceux nécessaires à la transition énergétique. Demeure la  question lancinante de la malédiction des matières premières.

 

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