Ce que disait il y a un an Emmanuel Macron sur les marchés des matières premières

Pratiquement jour pour jour, il y a un an seulement, Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie et des finances, aujourd'hui Président de la France, déclarait "Les matières premières sont un enjeu de souveraineté".

"On ne peut pas construire une économie nationale et régionale […], sans avoir une vraie stratégie, une vraie approche en termes de matières premières. Notre souveraineté en dépend, qu'elle soit alimentaire, qu'elle soit énergétique, qu'elle soit industrielle." Une déclaration qui s'appliquait à la France et l'Europe mais qui, sans aucun doute, s'extrapole à l'Afrique.

Le ministre d'alors n'a pas manqué de soulever la problématique de l'"extraordinaire" volatilité internationale des cours des matières premières, "fruit d'une mondialisation réelle" et qui conduit sans cesse à devoir gérér des déséquilibres, expliquait Emmanuel Macron.

"Nous avons constamment à gérer des déséquilibres. Des déséquilibres dans les prix qui entrainent des déséquilibres dans l'économie réelle. C'est vrai pour l'ensemble de la chaine, productive, c'est vrai pour les pays exportateurs où le retournement peut, là aussi, rimer avec une crise macro-économique.[…] Et on sait bien la grande fragilité de certaines économies qui, sur les rives en particulier de la Méditerranée mais bien au-delà, sont extraordinairement dépendantes de ces cours et d'une plus grande stabilité justement des prix et de l'offre."

Emmanuel Macron était l'invité d'honneur du colloque organisé le 24 mai 2016 par le Cercle Cyclope à l'occasion de la parution du 31ème Rapport Cyclope dédiés aux marchés mondiaux de matières premières, colloque qui avait pour thème "A la recherche des sommets perdus."

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