Le programme New Generation camerounais séduit l’Afrique de l’Ouest et l’UE

L'initative New Generation du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) du Cameroun, tendant notamment à inviter les jeunes de la diaspora à revenir au pays pour se lancer dans la caféiculture et cacaoculture, pourrait faire son chemin, explique  Omer Gatien Maledy, sectrétaire général du CICC à CommodAfrica.

"La Commission européenne a commencé à réfléchir avec nous sur un vaste programme continental qui ne concernerait pas que le Cameroun car cela résoudrait un problème, celui de l'immigration, même l'immigration choisie, et pour nous cela résoud un problème de développement", explique-t-il à l'occasion d'une conférence organisée par le CICC à la Chambre de commerce et d'industrie de Milan (cf. Diaspora : les sirènes cacao et café du Cameroun) .

D'ores et déjà, le CICC travaille avec le Conseil du café et cacao (CCC) de Côte d'Ivoire sur le concept de New Generation ;  la World Cocoa Foundation a épousé le même concept, apporte un financement et tente de disséminer ce concept ailleurs. Le Ghana s'y intéresse aussi et, dans le cadre de l'Agence des cafés Robusta d'Afrique et de Madagascar (Acram), qui s'est réunie la semaine dernière à Lomé, le programme New Generation est inscrit. Au-delà de l'Afrique, le CICC coopère depuis deux ans avec le Brésil.

"Nous développons de plus en plus notre coopération Sud-Sud", explique Omer Maledy. "Nous devons travailler l'unité africaine dans les matières premières."

 

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