L’Afrique de l’Ouest a changé de politique d’élevage mais manque de politique agricole commune

Traditionnellement, les pays africains protégeaient très peu leurs filières élevage, préférant privilégier les consommateurs avec des produits importés aux faibles prix face aux productions locales plus chères.

Mais aujourd’hui, les entreprises africaines  de volailles sont très dynamiques et les Etats doivent les protéger comme cela se fait partout à travers le monde, souligne Jean-Paul Simier, consultant sur les filières de l’élevage. “D’une certaine façon, il n’y a que les pays africains qui n’ont pas de politique agricole“, explique-t-il à CommodAfrica en marge de la présentation du Rapport Cyclope sur les marchés mondiaux de matières premières

L’Afrique de l’Ouest où on constate, souligne le spécialiste, un manque d’unité des marchés de la viande avec d’un côté les pays sahéliens et de l’autre les pays côtiers, et d’autre part où il existe une tentative de développement de l’élevage de volailles en périphérie urbaine mais qui se heurte à la difficulté d’approvisionnement en grains.

Une situation qui va être très fortement impactée par la situation en Chine, que ce soit par la hausse de sa consommation de viande, qu’en raison du conflit avec les Etats-Unis, ce qui aura des répercussions notamment sur l’approvisionnement en grains des élevages africains.

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